Tout n’est pas perdu. La possibilité d’autres usages sociaux du corps parmi les populations socialement vulnérables

L’activité physique est un outil qui a fourni de nombreuses preuves empiriques en matière d’amélioration de la santé. Néanmoins le déclenchement, la persistance et l’intensité des comportements d’engagement des individus dans des conduites favorables à une meilleure qualité de vie font encore l’objet de nombreuses recherches dont l’objectif est de dégager des connaissances pour améliorer les situations. C’est notamment ce que l’on attend quand il s’agit de populations socialement défavorisées, plus sédentaires que la moyenne et aux indicateurs de santé éloignés des standards. La présente étude exploratoire dresse le tableau d’un terrain d’intervention future sur lequel un programme d’intervention d’activité physique adaptée est possible au regard de la vulnérabilité de la population. Les données montrent que deux quartiers prioritaires de la ville (QPV) d’une commune des Hauts-de-France présentent des indicateurs a) de classe d’âge similaires aux autres villes du Nord-Pas-de-Calais, et b) socioéconomiques (emploi et éducation) spécifiques des populations vulnérables. Nous proposons de revenir ici sur les grands principes qui ont guidé la construction d’un protocole d’interventions dans une zone urbaine peuplée d’individus vulnérables et de conduire une réflexion sur la place de l’activité physique et la relation à la santé chez une population socialement, culturellement précaire de deux quartiers prioritaires de cette ville.

EN SAVOIR PLUS / https://journals.openedition.org/rechercheseducations/11113

Se connecter pour laisser un commentaire.