Investir dans la réduction de la maladie

EN SAVOIR PLUS / https://aspq.org/app/uploads/2024/01/2024-01-22_memoireprebudgetaire-aspq-reductionmaladie.pdf


...Toutes les données convergent : notre système de soins est sur le point de craquer. Les indicateurs du taux d'occupation et du temps d'attente dans les urgences du Québec sont au rouge dans presque toutes les régions1. Le personnel de la santé et des services sociaux rapporte une charge de travail trop importante. Les absences pour épuisement ou blessures tendent à confirmer leur constat. Le public rapporte aussi la difficulté d’accès à des services publics de santé physique et mentale. Bref, la limite de notre capacité à soigner est atteinte.  La pandémie a d’ailleurs démontré cette fragilité. Le réseau n’a pas de marge de manœuvre face à une entrée additionnelle de patient·es, ce qui nous mène rapidement au délestage de services et à des choix humains déchirants en termes de priorité de soins. Devant un tel constat, deux options sont possibles : • La première, traditionnelle, consiste à dépenser plus pour accompagner la maladie en tentant d’ajouter des ressources humaines et technologiques pour soigner plus ;  • L’autre choix est d’investir pour réduire les nombreuses maladies évitables afin de diminuer l’entrée de patient·es à la source, et ce, de manière durable.   Des défis additionnels à venir ...

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