La violence à l’école demeure un sujet récurrent d’inquiétude pour les parents comme pour le personnel scolaire. Il est très probable que dès leurs premières années de scolarisa#tion, nos élèves seront les témoins, les auteurs ou les cibles de compor#tements d’agression, principalement entre pairs. S’il arrive que ces derniers fassent l’objet d’insultes, de coups, d’exclusions de leur groupe d’amis, de vols ou de propos humiliants sur le Web, pour la majorité d’entre eux, ces évènements surviendront de manière occasionnelle. Toutefois, un certain nombre d’élèves subiront à répéti#tion (intimidation) les agressions de leurs pairs pouvant leur faire vivre de l’anxiété, une perte d’estime de soi ou même des symptômes dépressifs. Il devient alors difficile pour ces enfants de s’épanouir, de réussir et de persé#vérer à l’école, ce milieu étant perçu comme étant hostile. Par ailleurs, il semble qu’être impliqué dans des situations de violence à titre d’auteur u de témoin entraine aussi son lot de conséquences négatives sur les plans personnel, social et scolaire (Janosz et al., 2012). Une étude longitudi#nale (Beaumont et al., 2020) menée entre 2013 et 2019 auprès de milliers d’élèves de 4e , 5e et 6e année, de leurs parents et de membres du person#nel scolaire a de plus conclu que la violence à l’école primaire est le fait de l’ensemble des acteurs scolaires. Véritables défis de socialisation entre enfants, les connaissances actuelles nous incitent aussi à agir relativement à ces comportements sociaux inap#propriés pouvant s’observer dans les dyades élèves/adultes, parents/per#sonnel scolaire ou même entre collè#gues de l’école
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