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L’éducation prioritaire - DEPP (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance)

n° 6 - Juillet 2022 (mise à jour avril 2024)
13 décembre 2024 par
L’éducation prioritaire -  DEPP (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance)
Daniel Oberlé - Pratiques en santé Oberlé
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EN SAVOIR PLUS / https://www.education.gouv.fr/direction-de-l-evaluation-de-la-prospective-et-de-la-performance-depp-12389


Un collégien et un écolier sur cinq sont scolarisés en éducation prioritaire (EP). Ces élèves cumulent

des difficultés sociales et scolaires. Dès leur entrée en CP, les écoliers en EP rencontrent plus souvent

des difficultés scolaires que les élèves scolarisés hors EP. Les résultats aux évaluations exhaustives

nationales de début de sixième et les résultats au diplôme national du brevet montrent que ces

difficultés persistent au collège. Après la troisième, les élèves scolarisés en EP poursuivent moins

souvent leur scolarité en seconde générale et technologique.

Les moyens supplémentaires alloués aux collèges situés en EP permettent de réduire la taille des

classes. Dans le premier degré, la taille des classes en EP a fortement diminué à partir de 2017, à la

suite du dédoublement des classes de grande section de maternelle, CP et CE1. L’évaluation de ce

dédoublement en réseaux d’éducation prioritaire renforcés (REP+) a montré un impact positif,

particulièrement visible sur l’apprentissage des élèves de CP. Les enseignants témoignent par ailleurs

des effets bénéfiques sur le climat scolaire en classe.

Dans le premier degré, 25 % des enseignants du secteur public sont affectés dans une école située

en EP. Au collège, cette proportion est de 24 % des enseignants. Les établissements en EP accueillent

relativement plus de jeunes enseignants.

Les collégiens scolarisés en EP ont une perception positive mais plus nuancée du climat scolaire de

leur établissement que ceux hors EP. Les enseignants des collèges en EP ont quant à eux une

perception du climat scolaire de leur établissement globalement moins favorable que les enseignants

hors EP. Ils estiment que les classes en EP ont un climat moins favorable aux apprentissages et que le

maintien de la discipline est une source de stress importante.

La période de confinement de mars à mai 2020 a été vécue différemment par les élèves de

l’éducation prioritaire. Ces derniers ont eu plus de difficultés à travailler et ont plus souvent eu peur

du coronavirus. En grande section et en CP, les élèves scolarisés en EP sont moins nombreux à avoir

apprécié rester à la maison.

Pendant le confinement, on constate une hausse des écarts des performances entre les élèves de

l’EP et ceux scolarisés hors EP en début de CP et de CE1 entre les rentrées 2019 et 2020. Cependant,

les écarts se sont réduits entre le début CP et la mi-CP plus fortement qu’en 2020. Ils ont ainsi

retrouvé leur niveau de la rentrée 2019 à la rentrée 2021.

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