La désinformation sur l’alimentation, un problème de santé publique

🚨 Stop à la désinfo alimentaire ! Protégeons la santé publique avec des infos fiables et des choix éclairés.

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📚📚 La désinformation sur l’alimentation, largement diffusée via les réseaux sociaux, médias et même certains professionnels, représente un défi majeur pour la santé publique. Des fausses allégations comme les vertus miraculeuses du citron glacé ou du curcuma se multiplient, contredisant les données scientifiques établies. Cette prolifération est alimentée par des intérêts économiques puissants, notamment des lobbies agroalimentaires, qui cherchent à influencer les politiques publiques et à freiner des dispositifs fondés sur la science, comme le Nutri-Score. Les stratégies de désinformation incluent la remise en cause des recommandations officielles, la diffusion d’informations trompeuses sur l’étiquetage ou la nutrition, et la mise en avant d’arguments pseudo-scientifiques pour défendre des intérêts commerciaux. Les supermarchés et publicités participent aussi à cette confusion en valorisant certains ingrédients tout en masquant les aspects négatifs des produits. Cette désinformation nuit à la prévention et au traitement des maladies, accroît la défiance envers la science et expose les consommateurs à des choix alimentaires inadaptés, comme l’a montré une méta-analyse de 2023 sur la mauvaise qualité des informations nutritionnelles en ligne. Face à l’ampleur du phénomène, une mobilisation collective et des politiques publiques solides sont nécessaires pour soutenir les acteurs engagés dans la lutte contre les fausses informations alimentaires.

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Points clés pour applications pratiques par les acteurs de terrain

• Renforcer la vigilance face aux informations nutritionnelles relayées sur les réseaux sociaux et les médias.
• Former les professionnels et bénévoles à la vérification des sources et à la détection des fausses informations.
• Promouvoir l’utilisation de repères scientifiques validés, comme le Nutri-Score, dans l’accompagnement des publics3.
• Sensibiliser les publics aux stratégies de marketing trompeur et à l’influence des lobbies sur la réglementation alimentaire.
• Collaborer avec les institutions pour relayer des messages de santé publique fondés sur la science.
• Développer des outils pédagogiques pour contrer les discours pseudo-scientifiques et renforcer la confiance envers les recommandations officielles.
• Encourager la transparence sur l’origine des informations et la composition réelle des produits.
• Soutenir la mise en place de politiques publiques visant à limiter la diffusion de fausses informations alimentaires.