Lancé en mars 2021 par Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur chargée de la Citoyenneté, le Comité des parents contre le harcèlement a lors de sa dernière réunion présenté « la grille d’évaluation du danger ».
Trois principaux constats sont à l’origine de cette nouvelle grille :
- Les violences de harcèlement sont cachées (absence de témoins, par exemple), s’exercent de manière discrète ou parce qu’elles semblent minimes, les auteurs banalisent souvent ces violences.
- Le harcèlement se caractérise par des violences répétées parfois peu visibles aux yeux des adultes, parce qu’elles se déroulent dans des lieux où ils sont peu ou moins présents.
- Face à des situations de harcèlement présumées comment savoir s’il s’agit de harcèlement et surtout savoir que faire et quand.
Afin de répondre à tous ces besoins, à l’initiative de la ministre déléguée chargée de la citoyenneté, un « comité des parents contre le harcèlement » a été créé en mars dernier. Cette instance réunissant forces de l’ordre, associations et, surtout, des parents dont les enfants ont été victimes, a élaboré une feuille de route ainsi qu’un outil de repérage et d’orientation vers les services concernés.
Pensé sur le modèle de la grille d’évaluation dans le cadre des violences conjugales, ce dispositif est destiné à permettre aux familles de mieux évaluer la situation pour mieux l’anticiper. La grille est éditée en deux exemplaires afin d’être remplie par l’enfant et par les parents. En fonction du score obtenu, caractérisant la gravité de la situation, des conseils sont alors proposés (appeler le 3018 ou le 3020, signaler les faits à un adulte, porter plainte…). Des contacts utiles sont également précisés : police et gendarmerie nationales, associations membres du comité des parents, service national téléphonique de l’enfance en danger (SNATED), programme PHARE de lutte contre le harcèlement scolaire.
Cette lutte contre le harcèlement entre jeunes s’inscrit pleinement dans la Stratégie nationale de prévention de la délinquance. D’une part, parce qu’elle met l’accent sur la prévention de la délinquance des plus jeunes (moins de 12 ans). D’autre part, parce qu’elle promeut la démarche d’aller vers les publics les plus vulnérables pour mieux les protéger.
Accédez et remplissez en ligne le Grille d’évaluation du danger
EN SAVOIR PLUS / https://www.cipdr.gouv.fr/une-grille-pour-evaluer-le-danger-face-au-harcelement-entre-jeunes/
Une grille pour évaluer le danger face au harcèlement entre jeunes