Le guide des bonnes pratiques du recueil de la parole de l’enfant

Réalisé par la commission Violences faites aux Enfants et Adolescents du CNVIF

La parole, son absence, l’expression, nous dit déjà beaucoup sur le niveau de bien-être d’un enfant et ne pas l’écouter, ne pas prendre en compte cette parole, représente non seulement une forme de déni qui conduit à un risque de non-reconnaissance mais est déjà une forme de violence. Si l’article 12 de la CIDE reconnaît pour la première fois l’enfant comme sujet de droit capable de se forger sa propre opinion, de l’exprimer et ainsi contribuer aux décisions le concernant, force est de constater que la prise en compte de la parole des enfants n’est pas toujours une réalité pour les institutions qui les prennent en charge. Je dirai que les enfants restent encore trop souvent considérés comme des « objets » de prise en charge, plutôt que des « sujets de prise en compte », et leur participation ou leur consultation lors de l’élaboration de projets les concernant n’est que trop rarement perçue comme un préalable nécessaire et non accessoire. ...

EN SAVOIR PLUS /https://cnvif.fr/sites/default/files/guide_des_bonnes_pratiques_du_recueil_de_la_parole_de_lenfant.pdf

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