Développement des capacités des acteurs – Une licence professionnelle en éducation et promotion de la santé (EPROS) prochainement ouverte à Dakar
Le développement des capacités des acteurs et des professionnels est un enjeu central en promotion de la santé et se trouve au cœur des missions de la Chaire UNESCO ÉducationS & Santé. C’est pourquoi la Chaire UNESCO travaille depuis plusieurs années avec l’École Normale Supérieur d’Enseignement Technique et Professionnel (ENSETP) au développement d’une licence professionnelle en éducation à la santé et promotion de la santé au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Destinée avant tout à des professionnels de la santé, du social et de l’éducation, cette formation a pour but de les accompagner dans le développement d’une véritable démarche de prévention, d’éducation pour la santé et de promotion de la santé. Afin de garantir son ancrage dans les besoins locaux, cette formation académique s’appuie sur les savoirs et expériences d’une vaste communauté de professionnels, acteurs locaux, nationaux et internationaux, responsables associatifs, citoyens engagés, enseignants et chercheurs.
Grâce à la mobilisation coordonnée de l’ensemble des partenaires et le soutien des bureaux locaux des agences des Nations-Unies, ce projet entre dans sa phase finale de préparation. Un séminaire de finalisation du dispositif de formation s’est tenu les 15 et 16 décembre 2021 à Dakar avec l’ensemble des responsables de formation des partenaires locaux. L’objectif est d’ouvrir la formation en février 2022 pour une promotion de 25 étudiants.
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Rapport 2021 de la défenseure des droits sur la santé mentale des enfants
La défenseure des droits a diffusé le 16 novembre 2021 son rapport annuel « santé mentale des enfants : le droit au bien-être ». Ce rapport a cette année une connotation tout à fait particulière parce qu’il se situe dans la suite de la pandémie de Covid-19 et de ses conséquences sur la santé mentale des enfants.
Pour sa rédaction, les auteurs se sont appuyés sur les dispositions de la convention internationale des droits de l’enfant, sur les saisines de l’institution, mais également sur les auditions d’un grand nombre d’acteurs impliqués dans l’accueil et la prise en charge des enfants et surtout sur la parole des enfants eux-mêmes. De cette vaste consultation ressort que la santé mentale concerne l’ensemble des acteurs de l’écosystème de vie des enfants et pas seulement du système de soins de santé des enfants en psychiatrie. Il met en évidence les déterminants sociaux et environnementaux de la santé, l’impact de la crise sanitaire, la nécessité de repérer et cibler les vulnérabilités spécifiques de certains groupes d’enfants et synthétise le tout autour de 29 recommandations.
Si la spécificité de ce rapport est son ancrage dans les droits humains, il est remarquable qu’il porte une véritable perspective de promotion de la santé. Il défend une vision globale et élargie (« dépathologisée ») de la santé mentale et appelle à une véritable stratégie de promotion de la santé mentale des enfants. Elle implique de considérer ensemble les questions de prévention, de soins, d’éducation, de protection par une action coordonnée de l’ensemble des acteurs de leur écosystème de vie.
>> Pour en savoir plus :
Lire l’interview de Didier Jourdan et Valérie Ivassenko avec la SFSP sur les enjeux de ce rapport
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