Rapport d'enquête épidémologique sur les comportements sexuels et les violences sexuelles chez les 15-21 ans

ÉTUDE VAVISA élaborée en collaboration avec l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) et Sorbonne Université/INSERM. Avec le soutien de la Ville de Paris.
23 décembre 2024 par
Rapport d'enquête épidémologique sur les comportements sexuels et les violences sexuelles chez les 15-21 ans
Daniel Oberlé - Pratiques en santé Oberlé

EN SAVOIR PLUS / https://onpe.france-enfance-protegee.fr/wp-content/uploads/2024/12/cvm-rapport-vavisa-cvm-2024-final.pdf


Le rapport d'enquête épidémiologique VAViSA porte sur les comportements sexuels et les violences sexuelles chez les 15-21 ans parisiens. L'objectif est d'améliorer les outils de prévention à destination du jeune public et de nourrir les réflexions des politiques publiques. Cette étude VAVISA - Vie Affective et Violences Sexuelles à l’Adolescence a été élaborée par l’association CVM, en collaboration avec l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) et Sorbonne Université/INSERM. Elle a été rendue possible grâce au soutien de la Ville de Paris.

L'enquête a été menée entre le 30 octobre 2023 et le 28 février 2024. Au total 262 personnes ont accepté de participer à l'enquête et se sont exprimés sur :

- les expériences sexuelles

- le visionnage de contenu à caractère pornographique

- le rapport aux nudes

- les cyberviolences sexistes et sexuelles

- les violences sexuelles subies

- la prostitution


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À partir d'une étude référencée sur le blog de Pratiques, voici des propositions d'actions (voir ci-dessous). Pour le lancement, cette nouvelle offre est gratuite par la suite, elle sera réservée aux soutiens de Pratiques en santé : https://pratiquesensante.odoo.com/blog/annonce-28/pour-soutenir-pratiques-en-sante-3253

Ces actions permettront e répondre aux enjeux mis en lumière par l'étude VAVISA 2024.

- Renforcer la prévention précoce : L'âge moyen du premier visionnage pornographique étant de 12,9 ans, il est crucial d'intensifier les actions de sensibilisation dès le primaire et le début du collège.

- Améliorer l'éducation à la sexualité : 28,3% des filles déclarent ne pas avoir voulu leur première expérience sexuelle. Il est essentiel de renforcer l'éducation au consentement et aux relations saines.

- Lutter contre les cyberviolences : 25,5% des répondants ont subi des cyberviolences sexistes ou sexuelles. Développer des programmes de prévention spécifiques aux risques en ligne est nécessaire.

- Former à la détection des violences sexuelles : 30,4% des répondants rapportent avoir subi des violences sexuelles. Il est important de former les professionnels à repérer les signes et à orienter les victimes.

- Sensibiliser à l'exploitation sexuelle : 9,5% des répondants déclarent avoir échangé des actes sexuels contre une contrepartie. Des actions de prévention ciblées sur la prostitution des mineurs sont à mettre en place.

- Favoriser le dialogue : 20% des victimes de violences sexuelles n'en ont jamais parlé. Il est crucial de créer des espaces d'écoute sécurisants et de promouvoir les dispositifs d'aide existants