Rapport d'enquête épidémiologique - VAVISA 2024 : les comportements sexuels et les violences sexuelles chez les 15-21 ans

L'association Contre les Violences sur Mineurs (CVM) en collaboration avec l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) et Sorbonne Université/INSERM
15 janvier 2025 par
Rapport d'enquête épidémiologique - VAVISA 2024 : les comportements sexuels et les violences sexuelles chez les 15-21 ans
Daniel Oberlé - Pratiques en santé Oberlé
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👉 [Lien vers l'article] / https://association-cvm.org/public/media/uploaded/pdf/cvm-rapport-vavisa-cvm-2024-final.pdf


L’enquête VAVISA 2024, menée par l’association Contre les Violences sur Mineurs (CVM) avec le soutien de l’AP-HP et Sorbonne Université, explore les comportements sexuels et les violences chez les 15-21 ans à Paris. Principaux résultats : 65,2% ont eu des expériences sexuelles, 28,3% des filles n’ont pas voulu leur première expérience. 67,8% ont vu de la pornographie, avec un premier visionnage à 12,9 ans en moyenne. 30,4% ont subi des violences sexuelles, surtout des filles (89%), et 20% n’en ont jamais parlé. 9,5% ont été exploités sexuellement, souvent via des outils numériques. 47,8% présentent un risque de santé mentale détériorée. L’étude souligne l’urgence d’une prévention renforcée et d’un meilleur accompagnement des victimes.


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Le rapport VAVISA 2024 met en lumière des données cruciales sur les comportements sexuels, les violences sexuelles et les cyberviolences chez les jeunes de 15 à 21 ans. Ces informations peuvent servir de base pour orienter des actions concrètes dans vos pratiques professionnelles ou bénévoles. Voici quelques pistes d’actions à envisager :

  1. Renforcer la prévention et l’éducation sexuelle :
    • Mettre en place des ateliers de sensibilisation sur le consentement, les relations saines et les risques liés à la pornographie.
    • Informer les jeunes sur les conséquences des cyberviolences et des partages de contenus intimes.
  2. Accompagnement psychologique et social :
    • Identifier et accompagner les jeunes ayant subi des violences sexuelles ou des cyberviolences, en leur proposant un suivi psychologique adapté.
    • Renforcer les dispositifs d’écoute et d’orientation pour les jeunes en situation de vulnérabilité (harcèlement, exploitation sexuelle, etc.).
  3. Formation des professionnels :
    • Former les intervenants sociaux, éducatifs et de santé à repérer les signes de violences sexuelles et à orienter les victimes vers des structures spécialisées.
    • Sensibiliser les professionnels aux spécificités des violences en ligne (revenge porn, harcèlement sexiste, etc.).
  4. Campagnes de sensibilisation :
    • Développer des campagnes de communication ciblées sur les réseaux sociaux pour toucher les jeunes, en abordant des thèmes comme le consentement, les risques de l’exploitation sexuelle et les ressources disponibles.
  5. Travail en réseau :
    • Favoriser les partenariats entre les structures médico-sociales, les associations et les institutions pour une prise en charge globale des jeunes victimes de violences.


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