Pornographie : Système prostitutionnel industriel filmé

En 2020, la justice américaine obtenait la fermeture du site pornographique GirlsDoPorn et condamnait les responsables du site à des peines de prison pour « complot en vue d’effectuer un trafic sexuel de majeurs ou mineurs (…)». En France, deux affaires en cours mettent en cause l’industrie pornographique pour viols en réunion, proxénétisme aggravé, traite aggravée des êtres humains….
Ces faits marqueront-ils le début d’une prise de conscience collective ? Depuis les années 90, les textes européens et internationaux établissent un lien entre traite des êtres humains, abus sexuels et pornographie. La pornographie y est reconnue comme contraire à la dignité humaine, favorisant l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants et constituant un obstacle à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Mais il faut aller plus loin. La pornographie et la prostitution sont deux systèmes qui fonctionnent suivant la même logique : une personne qui cherche à faire du profit, une personne qui paie pour visionner/consommer un acte sexuel, une personne se soumet à ce qu’on lui demande pour l’argent. Et les mécanismes de la pornographie sont ceux des réseaux criminels de prostitution et de traite des êtres humains : rabattages, tromperie, viols, terreur…
Dès lors, quel positionnement juridique et sociétal la France doit-elle adopter face à cette industrie criminelle lucrative ? Voilà des questions auxquelles le nouveau numéro des Cahiers de la Fondation Pornographie : Système prostitutionnel industriel filmé tente de répondre.

EN SAVOIR PLUS / https://www.fondationscelles.org/fr/actualites/publications-de-lobservatoire/330-pornographie-systeme-prostitutionnel-industriel-filme

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