Meilleure qualité de vie : usage de substances et vieillissement

Les Canadiens ont plusieurs idées préconçues par rapport à l’usage de substances chez les personnes âgées. Certains n’y voient là aucun problème. D’autres croient qu’il est trop tard pour améliorer la qualité de vie d’une personne âgée qui prend des substances. Pourquoi demander à quelqu’un d’arrêter de fumer après 50 ans? Le mal n’est-il pas déjà fait? Rien n’est moins vrai. Nous savons que les personnes âgées consomment des substances : qu’elles soient sur ordonnance ou non, légales ou non. L’usage problématique peut se développer graduellement et ne se remarquer qu’à un âge plus avancé. Même si la prévalence de l’usage de substances des personnes âgées est bien inférieure à celle d’autres groupes d’âge, il reste qu’elles risquent davantage de subir des méfaits liés à l’usage de substances vendues sans ordonnance. Et surtout, nous savons qu’il est possible, en prenant en charge l’usage problématique, d’améliorer considérablement la qualité de vie d’une personne, peu importe son âge. Les personnes âgées en rétablissement peuvent bel et bien vivre une vie longue, productive et en santé. Malheureusement, l’usage de substances chez les personnes âgées est un problème auquel il est difficile de faire face, et ce, pour plusieurs raisons. Trop souvent, les cliniciens mettent les signes de déficience sur le compte du vieillissement. De nombreuses personnes âgées vivent dans un isolement social qui dissuade les amis et la famille de prendre de leurs nouvelles. Leur réseau social étant de plus en plus restreint, les personnes âgées hésitent à parler d’usage de substances avec les membres de leur famille ou leurs aidants, de peur d’entrer en conflit avec les quelques proches qui leur restent....

EN SAVOIR PLUS / https://substanceuse.ca/sites/default/files/2021-04/CCSA-Substance-Use-and-Aging-Report-2018-fr.pdf

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