Quentin Courcier, Florian Lebreton et Christophe Gibout
Notre article porte sur le dispositif institutionnel d’éducation à la santé. Dans un quartier populaire de l’est lillois en voie de gentrification, nous mettons en lumière la tension qui existe entre la « santéisation » des consommations alimentaires et des conduites corporelles et les usages sociaux des populations précarisées dont on souhaiterait qu’elles agissent différemment pour leur bien-être. Cette tension, qui est au cœur de ce que l’on peut qualifier de « gouvernementalité des corps » ou de « biopolitique contemporaine » est analysée à travers ses ressorts, les résistances qu’elle engendre mais aussi les rapports de domination qu’elle (re)produit.
EN SAVOIR PLUS / https://journals.openedition.org/rechercheseducations/11163
L’éducation à la santé ethnographiée dans un quartier populaire :entre conformisme et dissidence