Institut des politiques publiques (IPP), Collection Rapport IPP n° 45, 2023, 401p.
EN SAVOIR PLUS / https://www.ipp.eu/wp-content/uploads/2023/09/Rapport_45_entier.pdf
La publication, début 2022, du livre-enquête Les fossoyeurs, le scandale Orpea ainsi que les vagues de l’épidémie de Covid-19 ont fait surgir sur la scène publique la question de la qualité de vie des personnes âgées en Ehpad. Face à ce contexte, les politiques publiques de l’autonomie se voient enjointes de prendre un « virage domiciliaire », c’est-à-dire de favoriser la prise en charge de la perte d’autonomie à domicile et sa désinstitutionnalisation. Cette volonté répond aussi au souhait de la majorité des personnes âgées de « vieillir chez soi » puisque selon le Baromètre de la DREES, 62 % des personnes âgées de 65 ans ou plus indiquent qu’il n’est pas envisageable pour elles de vivre en établissement dans le futur. La faisabilité d’un tel tournant implique un accroissement de la disponibilité de l’offre, particulièrement à domicile, pour prendre en charge les besoins des personnes âgées. Or, les dynamiques actuelles ne semblent pas aller en ce sens, le nombre de Services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) et les heures qu’ils fournissent pour l’assistance aux personnes âgées a peu progressé voire diminué depuis 2012 (Kulanthaivelu et Thiérus, 2018). Selon l’enquête sur les besoins de main d’œuvre, les aides à domicile et aides ménagères apparaissent en deuxième position dans la liste des métiers où les difficultés de recrutement sont les plus grandes et les infirmières apparaissent en neuvième position
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L’accessibilité potentielle localisée à la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées : approche territoriale - Carrère Amélie