En 2021, 6,8 millions (13 %) de personnes de 15 ans ou plus vivant à leur domicile déclarent avoir au moins une limitation sévère dans une fonction physique, sensorielle ou cognitive et 3,4 millions (6 %) déclarent être fortement restreintes dans des activités habituelles, en raison d’un problème de santé (au sens de l'indicateur global de limitation d'activité [GALI]) 1 . Malgré des enjeux sociétaux majeurs, peu de données statistiques fiables et représentatives sont disponibles pour mesurer le niveau de pratique d’activités physiques et sportives (APS) des personnes handicapées (PH) ; de même, peu d’études décrivent et documentent cette pratique sportive. Pourtant, comme le rappellent Marie Amélie Le Fur et Dominique Carlac’h « ce manque de données [est] préjudiciable au développement des APS pour les personnes en situation de handicap, mais aussi à leur accueil et à leur accompagnement aussi bien en pratique de loisirs que de compétition considérant que “ce qui ne se compte pas, ne se voit pas“ » 2 . Elles soulignent le besoin d’un suivi spécifique, notamment des freins et motivations, pour identifier les besoins spécifiques des personnes handicapées afin d’orienter les politiques publiques visant à développer l’offre d’APS pour les personnes en situation de handicap. Au-delà des effets de la pratique sportive sur la santé physique et mentale 3 , l’enjeu sociétal est celui de l’égalité pour l’accès aux loisirs des personnes handicapées et donc leur bonne inclusion dans la société.
EN SAVOIR PLUS / https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/295844.pdf
#activitéphysique #handicaps #promotiondelasanté #préventionsanté #politiquedesanté #santépublique #pratiquesensanté
La pratique sportive des personnes en situation de handicap