Dans Cahiers de l’Actif 2022/9-10 (N° 556-557), pages 55 à 67
EN SAVOIR PLUS / https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-l-actif-2022-9-page-55.htm
Définir les besoins pour la personne a toujours été, même si nous nous en défendons, une manière de justifier le bien-fondé de notre action qui pouvait de la sorte s’appuyer sur une légitimité devenue avec le temps scientifique et médicale, argumentée parce qu’objectivée. Soignant, éduquant, psychologisant, dirigeant, nous avions besoin de ce savoir pour savoir-faire, idéalement savoir- être. Pour autant, si cela a donné des résultats dans le mieux-être, mieux se sentir et mieux se comporter des personnes que nous accompagnons, cela a pu parfois créer des malentendus, voire dans des cas plus rares des effets toxiques. Pour le moins, nous avons mis un temps certain, appuyé par une évolution des lois et principalement celle dite de 2002-2, à prendre en considération les aspirations et les désirs de la personne accompagnée.
Évaluer les besoins à l’heure de l’autodétermination : d’une écoute réciproque au diagnostic partagé - Gilles Brandibas