[...] L’objectif de l’étude est de fournir une typologie actualisée des territoires ruraux et d’analyser leur inscription dans des réseaux et systèmes territoriaux. Les travaux portent sur la France métropolitaine. 30 710 communes appartiennent à la ruralité, soit près de neuf communes sur dix. Mais elles accueillent un tiers de la population française. Ces territoires, dans leur ensemble, gagnent des habitants, à la faveur d’un excédent migratoire, Les pertes démographiques affectent plutôt la ruralité agricole. L’étude souligne également la croissance de l’emploi, mais celle-ci ne suffit pas à résorber le décalage emploihabitat : les communes rurales comptent en moyenne 49 emplois pour 100 habitants. Les retraités sont plus présents dans les communes rurales : 35 % des habitants, contre 27 % au plan national. Reste que le monde rural accueille une grande diversité de secteurs d’activité. Si l’emploi public est très présent, des services supérieurs aux petites entreprises peuvent être implantés dans les polarités du monde rural. 80 % des logements sont occupés par leurs propriétaires ; le marché de l’habitat est très centré sur l’achat-vente, le locatif représentant la portion congrue de l’offre. L’étude observe d’ailleurs que « la géographie du logement social, qui représente bien souvent la seule source de logement locatif, se rétracte. » Le parc social ne progresse guère que dans les polarités et les franges urbaines. Enfin, la ruralité accueille un parc grandissant de résidences secondaires, dont les dynamiques d’évolutions rendent compte, selon les auteurs, d’une « spécialisation progressive » entre les ruralités qui se résidentialisent à « temps plein » et celles qui se résidentialisent à « temps partiel ». [...]
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Etude sur la diversité des ruralités « Typologies et trajectoires des territoires »