Les connaissances actuelles en matière d’impact des substances chimiques ne concernent en réalité qu’une petite fraction des substances commercialisées ; une vision internationale semble donc nécessaire pour promouvoir une connaissance plus exhaustive. À ces facteurs chimiques s’ajoutent des facteurs physiques comme le bruit, la lumière, la radioactivité, les champs électromagnétiques, sans oublier les phénomènes dits naturels (séismes, inondations, glissements de terrain, etc.), qui ont des conséquences à court et à long termes sur la santé des populations et des territoires, et dont les impacts dépendent aussi de facteurs anthropiques. Enfin, une très grande majorité de la population mondiale vivra dans des villes à l’horizon 2050 ; or, ce milieu urbain pose toute une série de défis, comme les modes de transport, l’équilibre entre les espaces verts ou bleus et les espaces construits, les inégalités sociales, etc. Le milieu rural pose un tout autre type de défi qu’il ne faudra pas pour autant négliger. Ces différents défis environnementaux nécessitent une gouvernance aux échelles internationale, européenne, nationale et locale, mais aussi une participation active des citoyens. La cohérence entre ces différentes échelles de gouvernance et de décision constitue aussi un objectif important.
EN SAVOIR PLUS / http://www.annales.org/re/2021/re_104_octobre_2021.pdf
Environnement et santé : Quels impacts, quelles gouvernances ?