Antibiorésistance en 2023 : de la surveillance en santé humaine vers une approche « une seule santé »

EN SAVOIR PLUS / https://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2023/22-23/index.html


Coordination scientifique // Scientific coordination

Anne Berger-Carbonne et Isabelle Bonmarin (Santé publique France)


Et pour le Comité de rédaction du BEH : Matthieu Eveillard (CHU Angers), Raphaël Andler, Hélène Therre (Santé publique France, Saint-Maurice) et Thomas Bénet (Santé publique France - Auvergne-Rhône-Alpes)

Le précédent numéro du BEH consacré à l’antibiorésistance a été publié fin 2021, au décours immédiat de la crise de la Covid-19. Deux ans plus tard, les données présentées permettent « d’enjamber » la pandémie, tant celle-ci a modifié le fonctionnement du système de santé et le risque infectieux, parfois pour le meilleur, par exemple l’amélioration des mesures d’hygiène (port du masque et hygiène des mains) ou le rôle du confinement sur l’interruption de la circulation des virus saisonniers, mais plus souvent avec un impact négatif : accès aux soins plus difficile en ville et à l’hôpital, rebond secondaire des viroses respiratoires, lassitude des soignants devant une crise qui perdure. L’impact de la Covid-19 reste contrasté et incertain, et peut-être faut-il encore attendre un an pour autoriser les comparaisons avec les années antérieures.


Les données présentées ici proviennent pour partie de deux des cinq missions nationales en charge de la surveillance et de la prévention des infections associées aux soins (IAS) mises en place en 2017 : Primo pour la ville et les établissements médico-sociaux, et Spares pour l’hôpital. Ils font suite aux réseaux ATB- et BMR-Raisin, et en ont gardé les méthodes de surveillance.

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