📊💼💸Pourquoi la baisse du chômage n'a-t-elle pas réduit la pauvreté ? Découvrez les raisons dans notre dernier rapport. Quelles solutions pour les acteurs de terrain ?
📚📚 Le document analyse pourquoi la baisse du taux de chômage n'a pas entraîné une diminution de la pauvreté monétaire ni des privations matérielles et sociales. Malgré une amélioration du marché du travail, le taux de pauvreté monétaire et le taux de privation matérielle et sociale sont restés élevés, tandis que le sentiment de pauvreté s'est étendu. Les raisons incluent la précarité des emplois créés, la dégradation de la situation des inactifs, et l'effet de seuil où le niveau de vie des ménages les plus modestes a moins progressé que le seuil de pauvreté monétaire. Le document souligne également l'augmentation des tensions sociales et de l'agressivité du corps social, en lien avec la dématérialisation de l'accès aux droits et l'inadéquation des barèmes des aides aux besoins.
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Points clés pour les acteurs de terrain
- Précarité des emplois créés : Les emplois temporaires et à temps partiel n'ont pas permis une sortie de la pauvreté pour de nombreux actifs.
- Dégraation de la situation des inactifs : Les retraités et les personnes inactives pour cause d'invalidité ont vu leur risque de privations matérielles et sociales augmenter.
- Effet de seuil : Le niveau de vie des ménages les plus modestes a moins progressé que le seuil de pauvreté monétaire, entraînant une augmentation du taux de pauvreté.
- Sentiment de pauvreté : Le sentiment de pauvreté s'est étendu à des couches de population bien au-delà de la pauvreté monétaire, touchant particulièrement les catégories les plus modestes.
- Tensions sociales : La dématérialisation de l'accès aux droits et l'inadéquation des barèmes des aides ont contribué à une montée des tensions et de l'agressivité du corps social.
Analyse de l’évolution de la pauvreté et de l’exclusion sociale entre 2015 et 2022