Réduire la prescription d’antibiotiques en médecine ambulatoire

En juillet 2018, le ministère des Solidarités et de la Santé a répondu à un appel à projets publié par l’équipe Sciences comportementales de la Direction Interministérielle de la Transformation Publique (DITP) visant à appliquer les leçons des sciences comportementales aux politiques publiques. Leur proposition consistait à appliquer les sciences comportementales pour réduire la prescription d’antibiotiques en médecine ambulatoire (DGS, 2018). Le projet s’inscrit ainsi dans les activités proposées par la feuille de route interministérielle pour la maîtrise de l’antibiorésistance, qui a pour but de réduire de 25 % la consommation d’antibiotiques en santé humaine (Comité interministériel pour la santé, 2016). La DITP a sollicité l’appui et l’expertise du Behavioural Insights Team (BIT) pour appliquer les leçons des sciences comportementales afin de répondre à cet enjeu. A la suite de la mise en oeuvre du projet, un comité de pilotage a été formé, comprenant la Direction générale de la santé (DGS), la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (CNAM), le Collège de la Médecine Générale (CMG) et la DITP.
Au cours de la phase de ciblage, le cadre du travail a été défini : il a ainsi été décidé que ce projet se focaliserait sur l’amélioration des retours faits aux médecins généralistes sur leurs prescriptions d’antibiotiques par la CNAM, qui sont livrés via : ● La rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) ● Des réunions avec un délégué de l’Assurance Maladie (DAM) ; et ● Le profil prescripteur. Ce rapport présente notre analyse des barrières qui peuvent limiter l’impact de ces retours, ainsi que nos recommandations pour en améliorer l’efficacité

EN SAVOIR PLUS / https://www.modernisation.gouv.fr/files/2022-04/Rapport%20de%20diagnostic_Antibiotiques_Version%20Préliminaire-pdf_0.pdf

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