Réduire la maladie au Québec est possible - Un nouveau livre collaboratif

2 février 2024 par
Réduire la maladie au Québec est possible - Un nouveau livre collaboratif
Daniel Oberlé - Pratiques en santé Oberlé

EN SAVOIR PLUS / https://aspq.org/reduire-la-maladie-au-quebec-est-possible/


Ce travail fait écho avec l'article publié - La chaire UNESCO Éducations & Santé soutient la tribune des « Coalisés de la prévention santé » https://pratiquesensante.odoo.com/blog/politiques-10/la-chaire-unesco-educations-sante-soutient-la-tribune-des-coalises-de-la-prevention-sante-3320


Montréal, 1er février 2024 – Alors que les urgences débordent, et que le Québec peine à répondre à la demande en soins des Québécois·es, l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) et une diversité d’actrices et acteurs des milieux de la santé publique, de la recherche et du communautaire joignent leurs savoirs scientifiques et expérientiels dans un livre collaboratif, intitulé le Livre de la réduction de la maladie au Québec. Ce livre a pour objectif de dresser un bilan des causes évitables de maladie au Québec, et d’offrir des solutions radicales pour agir en amont des centres de soins et bâtir un véritable système de santé.


Réduire la maladie : une entreprise urgente et réalisable


Le Québec a du mal à répondre dans un délai raisonnable, et ce depuis plusieurs années, à la demande en soins de sa population. Et l’avenir ne s’annonce pas plus heureux. Notre système de santé est confronté à des défis contemporains qui causent une augmentation de la maladie à gérer : vieillissement de la population, mode de vie, changements climatiques, inégalités socio-économiques, etc.


Les indicateurs sont au rouge : accès difficile à un médecin de famille, listes d’attente préoccupantes, lits manquants, épuisement et pénurie de personnel, recours au temps supplémentaire, grèves inédites dans le secteur, etc. Si la gestion de la maladie accapare aujourd’hui la plus grande part du budget québécois, soit un montant d’un milliard de dollars par semaine, et que celui-ci est en augmentation, combien de temps avons-nous avant de voir le système s’écrouler ? Jusqu’à quel point la gestion de la maladie va-t-elle prendre une place démesurée dans notre société ?


« Moins de maladies, c’est moins de coûts pour la société, moins de souffrances inutiles et c’est aussi un meilleur accompagnement des patient·es qui ont besoin de soins en libérant de l’espace occupée par des maladies évitables. Intensifier la prévention dans divers secteurs est indispensable à un réseau plus humain, performant et résilient », rappelle Thomas Bastien, directeur général de l’ASPQ