L’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution - CESE

Reculer sur le droit à l’avortement, c’est nier le droit des femmes à disposer d’ellesmêmes. C’est contraindre les femmes, et encore plus les plus défavorisées, à avorter clandestinement, à leurs risques et périls, ou les obliger à partir avorter dans un pays qui l’autorise. Reculer sur le droit à l’avortement, c’est aussi se préparer à reculer sur une multitude de droits, comme le mariage entre personnes de même sexe, ou encore la dépénalisation de l’homosexualité, aux Etats-Unis, en Europe comme dans le reste du monde ...Aujourd’hui plus que jamais, nous renouvelons cette demande et nous nous réjouissons que le parlement européen ait voté en ce sens. Nous demandons aussi l’inscription du droit à l’interruption de grossesse dans la Constitution de notre République, afin de dissuader des éventuelles tentatives futures pour l’abroger et que ce droit soit et reste toujours effectif dans notre pays. Nous avons la responsabilité d’agir et les pouvoirs publics ont la responsabilité de soutenir nos actions. ..
EN SAVOIR PLUS / https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Declarations/2022/220712_IVG_note.pdf

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