Le Conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie a présenté hier ses 26 propositions sur la fin de vie à Agnes Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé.
Il estime que la fin de vie doit impérativement être pensée dans un continuum d’accompagnement et de soutien, et la discussion sur le « bien mourir » ne pas être dissociée de celle sur le « bien vivre » et « bien vieillir ». Pour son président Jean-René LECERF, « l’arbre de la #FindeVie, si important soit-il, ne doit pas cacher la forêt des conditions de vie du grand âge et des situations de #handicap ».
📏 Le Conseil de la CNSA précise également que le législateur, s’il décide une légalisation de l’aide active à mourir, devra en déterminer très précisément le cadre, le périmètre et les conditions afin d’éviter les extensions jurisprudentielles.
🔎 Il ne s’agit pas de choisir entre le strict maintien de la législation actuelle, le suicide assisté ou l’euthanasie, mais d’exprimer un certain nombre de recommandations pour un meilleur accompagnement, dans tous les cas de figure, de la fin de vie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
👉 Lors des débats et dans son avis, le Conseil a particulièrement insisté sur le fait de mettre fin au tabou de la mort et d’acculturer les professionnels, de mieux les former tant en établissement qu’à domicile.
Le Conseil de la CNSA formule 26 propositions pour une fin de vie digne et apaisée et un accompagnement de qualité