Handicap : le CCNE se prononce sur l’accès à la vie affective et sexuelle


Dans une lettre du 2 février 2020, le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), a été saisi par la Ministre chargée des personnes handicapées, pour aborder de nouveau la réflexion éthique concernant l’assistance sexuelle pour les personnes en situation de handicap. Le CCNE y répond et propose trois pistes de réponses complémentaires :

Réaliser une cartographie des initiatives mises en place dans les Centres ressources régionaux sur la vie intime, affective et sexuelle et de soutien à la parentalité pour toutes personnes en situation de handicap ; les faire connaitre largement auprès des personnes en situation de handicap vivant à domicile et établir des liens avec tout établissement accueillant ces personnes vulnérables pour les soutenir dans l’accompagnement à la vie affective et intime ; ancrer et généraliser sur le territoires l’action de ces centres.

Inscrire dans le projet dans tout établissement et service à domicile une politique favorisant un droit d’accès à la vie relationnelle, affective et intime, pour répondre au plus près des besoins et attentes des personnes handicapées et faciliter les possibilités de rencontres au sein de la société.

Pour les personnes en situation de handicap mental, sensoriel, psychique et physique qui auraient besoin d’être accompagnées dans l’accès à la vie affective et sexuelle, expérimenter la mise en place d’initiatives (voir recommandations) permettant dans le cadre législatif actuel, l’accompagnement aux gestes du corps et de l’intimité dans le champ du handicap. Cet accompagnement serait destiné aux professionnels de la santé et du social volontaires, qui seraient amenés à recevoir une formation dans ce domaine<;

EN SAVOIR PLUS / https://www.ccne-ethique.fr/sites/default/files/reponse_a_la_ministre_sophie_cluzel.pdf



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