Depuis plusieurs années, nous assistons à une prise de conscience croissante du consommateur concernant les impacts négatifs du système agroalimentaire actuel et la nécessité de changer de modèle. Dans ce contexte, les démarches de durabilité alimentaire1 se sont multipliées : labels, certifications, marques privées, démarches de progrès… En résulte une surabondance d’informations pour les consommateurs, les restaurateurs et les responsables d’achat qui ne parviennent plus forcément à se repérer dans cette profusion d’initiatives. Au-delà du manque de lisibilité pour les consommateurs, cette multiplication des démarches a également des conséquences pour les pouvoirs publics qui sont amenés à mettre en place des politiques de soutien à certaines de ces démarches. Cette année est particulièrement marquante à cet égard avec les arbitrages de la prochaine Politique Agricole Commune (PAC) et du Plan Stratégique National (PSN). Au-delà des subventions dédiées à l’Agriculture Biologique, cette politique s’oriente vers un soutien financier d’autres démarches telles que la certification Haute Valeur Environnementale (HVE). Ne se limitant pas à des soutiens financiers, l’Etat peut également favoriser le développement et la structuration de certaines démarches à travers ses politiques publiques. C’est le cas par exemple de loi EGalim qui a formalisé une obligation d’introduction de 50% de produits durables dans l’offre de la restauration collective, ou encore de l’expérimentation en cours pour un affichage environnemental sur les produits alimentaires.
EN SAVOIR PLUS / https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2021-09/280921_Etude_demarches_durabilites_GREENPEACE_WWF-BASIC_0.pdf
Etude de démarches de durabilité dans le domaine alimentaire. Rapport d'analyse transversale