🌍 "La santé n’a pas de frontières, mais les décisions politiques si. L’ASPHER s’inquiète du retrait des États-Unis de l’OMS et appelle à une coopération mondiale renforcée face aux défis sanitaires. Parce que les pandémies, le changement climatique et les inégalités en santé ne s’arrêtent pas aux frontières, agissons ensemble pour un avenir plus résilient.
🔗📥Texte original en anglais - https://www.aspher.org/download/1609/aspher-statement-on-us-withdrawal-from-who.pdf
Traduction en français avec Perplexity
Déclaration de l'ASPHER sur la décision des États-Unis de se retirer de l'Organisation Mondiale de la SantéLe 3 février 2025
L'Association des Écoles de Santé Publique de la Région Européenne (ASPHER) exprime sa préoccupation concernant le décret du Président Trump visant à retirer les États-Unis de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Nous sommes solidaires de nos collègues de santé publique aux États-Unis qui reconnaissent l'importance cruciale de la coopération mondiale en matière de santé et le rôle indispensable des États-Unis dans le soutien à l'OMS pour relever les défis sanitaires mondiaux.
En tant qu'organisation dédiée au renforcement de l'éducation et de la pratique en santé publique, l'ASPHER comprend l'importance vitale de la collaboration internationale pour faire face aux urgences de santé publique. Les pandémies telles que la Covid-19 et la grippe aviaire, ainsi que d'autres défis actuels allant du changement climatique aux inégalités en matière de santé, ont sans équivoque démontré que la santé et les maladies ne connaissent pas de frontières, et qu'une réponse mondiale coordonnée est nécessaire pour des actions de santé publique efficaces et durables.
L'OMS joue un rôle crucial dans la surveillance des maladies, la réponse aux épidémies et le partage d'informations sanitaires essentielles entre les nations. Le retrait des États-Unis de l'OMS pose des risques importants pour la sécurité sanitaire mondiale et la préparation, ainsi que pour tous les Américains.
Nous sommes particulièrement inquiets des conséquences sur les urgences de santé publique qui nécessitent une coopération internationale étroite. Le travail de l'OMS va bien au-delà de la réponse aux pandémies, englobant les efforts de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, les maladies non transmissibles et les inégalités en matière de santé dans le monde entier. Le retrait des États-Unis ralentira les progrès des initiatives mondiales essentielles en matière de santé.
En outre, cette décision a des conséquences considérables pour l'éducation et la recherche en santé publique aux États-Unis et dans le monde. Les principales institutions américaines sont des leaders mondiaux en santé publique, dont beaucoup servent de centres collaborateurs de l'OMS, favorisant des échanges précieux de connaissances et d'expertise. La rupture de ces liens entrave l'avancement de la science de la santé publique et la formation des futurs professionnels de la santé.
L'ASPHER appelle l'administration américaine à reconsidérer sa décision de se retirer de l'OMS. Nous soutiendrons nos collègues aux États-Unis pour qu'ils continuent à plaider en faveur d'un engagement avec l'OMS et à maintenir leurs contributions inestimables à la santé publique internationale et aux efforts de bien-être de la société.
En ces temps difficiles, l'unité et la collaboration au sein de la communauté de la santé publique sont plus cruciales que jamais. L'ASPHER reste déterminée à soutenir ses collègues américains et à s'associer aux institutions de santé publique du monde entier pour relever les défis sanitaires communs. Nous sommes prêts à travailler avec toutes les parties prenantes pour garantir que la sécurité sanitaire mondiale et la préparation restent une priorité pour toutes les nations.
Alors que nous sommes confrontés à un avenir incertain dans la gouvernance de la santé mondiale, l'ASPHER réitère son engagement à renforcer l'éducation, la recherche et la pratique en santé publique au-delà des frontières. Nous pensons que ce n'est que par une action collective et une responsabilité partagée que nous pouvons protéger efficacement la santé des populations du monde entier et construire des systèmes de santé résilients capables de répondre aux crises futures.
Pour toute correspondance concernant cette déclaration, veuillez contacter office@aspher.org.
L'ASPHER exprime son inquiétude face au retrait des États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignant l'importance vitale de la coopération internationale en matière de santé publique. Cependant, l'OMS est régulièrement confrontée à des critiques qui remettent en question son efficacité et sa gouvernance, suscitant des craintes quant à la possibilité d'autres retraits. Ces critiques, bien que préoccupantes, ne doivent pas occulter le rôle essentiel que joue l'OMS dans la santé mondiale. Il est donc crucial de soutenir l'organisation tout en œuvrant à sa réforme pour renforcer son impact.
Critiques adressées à l'OMS
- Gestion des crises sanitaires
La pandémie de COVID-19 a mis en lumière les lacunes de l'OMS dans sa capacité à réagir rapidement et efficacement. Les critiques portent notamment sur :- Une alerte initiale jugée tardive.
- Des difficultés à coordonner les réponses internationales.
- Une communication parfois confuse ou contradictoire.
- Efficacité opérationnelle
L'OMS est souvent perçue comme une organisation bureaucratique et peu réactive, en raison de :- Lourdeurs administratives.
- Manque de transparence dans ses processus décisionnels.
- Difficultés à mobiliser rapidement des ressources sur le terrain.
- Gouvernance et financement
La dépendance de l'OMS à l'égard des contributions volontaires et l'influence disproportionnée de certains États membres soulèvent des questions sur :- Son impartialité et son indépendance.
- Sa capacité à agir dans l'intérêt général plutôt que selon les priorités des donateurs.
Risque de nouveaux retraits
Le retrait des États-Unis, combiné aux critiques persistantes, pourrait inciter d'autres pays à reconsidérer leur engagement envers l'OMS. Ce risque est particulièrement élevé si les pays membres estiment que l'organisation ne répond pas à leurs attentes en matière de santé publique ou qu'elle manque de transparence et d'efficacité.
Nécessité de maintenir et de transformer l'OMS
Malgré ses défauts, l'OMS reste une institution indispensable pour la santé mondiale. Ses principales contributions incluent :
- La surveillance des maladies et la détection précoce des épidémies.
- La diffusion d'informations sanitaires fiables et scientifiquement validées.
- La coordination des efforts internationaux pour répondre aux crises sanitaires.
Pour renforcer son rôle, l'OMS pourrait être transformée en :
- Améliorant sa réactivité : Renforcer ses capacités d'alerte précoce et de réponse rapide aux crises.
- Renforçant la transparence et la gouvernance : Assurer une prise de décision plus équilibrée et moins influencée par des intérêts nationaux.
- Diversifiant son financement : Réduire la dépendance à l'égard des contributions volontaires en augmentant les contributions obligatoires des États membres.
- Modernisant sa structure : Simplifier les processus administratifs pour accroître l'efficacité opérationnelle.
Conclusion
L'OMS, malgré ses imperfections, demeure un pilier de la santé mondiale. Son rôle dans la coordination des efforts internationaux et la lutte contre les menaces sanitaires est irremplaçable. Plutôt que de se retirer, les États membres devraient œuvrer collectivement à sa réforme pour la rendre plus efficace, transparente et indépendante. La santé mondiale est un bien commun qui nécessite une coopération internationale solide et une organisation robuste pour faire face aux défis actuels et futurs.
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Déclaration de l'ASPHER sur la décision des États-Unis de se retirer de l'Organisation Mondiale de la Santé